Les dépenses de logement : allégées par les aides personnelles au logement, mais qui demeurent une charge très forte pour une partie des foyers allocataires

Source : CNAF
Publication : L’e-ssentiel, n°144
Date : mars 2014
En 2012, 16,2 milliards d’euros ont été versés par les caisses d’Allocations familiales (Caf) aux 6,144 millions d’allocataires des aides au logement (AL). Levier essentiel de la réduction des inégalités territoriales et sociales, du maintien ou de l’accès au logement des personnes modestes, le barème de cette aide dépend des caractéristiques des ménages et de leur logement. Le montant versé est calculé chaque mois, le rendant réactif en cas de changement de situation familiale (arrivée d’un nouvel enfant au foyer, séparation…) ou professionnelle (perte d’emploi, invalidité, retraite…).
Le montant mensuel moyen de l’AL s’élève à 223 euros représentant en moyenne 49% du montant du loyer à acquitter. Ainsi, cette prestation contribue grandement à la baisse du taux d’effort financier dédié au logement : pour un allocataire sur deux, il diminue de plus de 52,4%, passant de 40,4% des ressources disponibles à 19,2% (valeurs médianes). Malgré la prise en compte de nombreux paramètres dans le calcul de l’aide, l’effort budgétaire à fournir pour se loger après déduction des AL reste disparate selon la configuration familiale, le niveau de revenus et le lieu de vie.
Chaque mois, une fois le logement payé et les AL déduites, la moitié des allocataires disposent de moins de 609 euros par unité de consommation (UC) pour vivre. Et 20% des ménages conservent moins de 335 euros par UC, ce qui nuance le niveau plutôt bas du taux d’effort, comparable à l’ensemble des ménages français (18,5% en 2010, selon l’Insee).

Voir la source : http://www.caf.fr/sites/default/files/cnaf/Documents/Dser/essentiel/144%20-%20ESSENTIEL%20Taux%20effort%20logement.pdf
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